25/12/2012

Encounter in the bus-christmas day:
-"Hello, oh thank you for the seat, you are so kind."
-"No problem..."
-"You remind me of my granddaughter"
-"Oh really, why is that?"
-"You're sad looking"

18/12/2012

Thoughts of the day:

-"Georgia, I don't get it why you are so stressed. It's strange. Well, when i was your age I was very stressed too. Then again, I used to work in a factory" Dad
-"Putin j'ai vraiment besoin d'un psy"
"Je pense que vu la société dans laquelle on vit on en a tous besoin"
-"J'en ai marre d'être un voyeur. je regarde les gens, je les observe, je les comprends, je les analyse. Ca me rassure, mais au final je ne participe pas.Je suis là assise sur un banc à observer. Je suis passive"
-"Moi je vote pour la liberté!"étranger
-"C'est dur d'y penser, d'en parler sans avoir l'air d'une adolescente torturée"
-En fait plutard, je veux devenir l'homme sur la pancarte du métro avec écrit "succès" à côté. Il a l'air heureux
-"et puis dire la société la société. C'est assez vaste et abstrait, surtout aujourd'hui. C'est quoi la société d'aujourd'hui? C'est qui? Qui est le bourreau qui te dicte quoi faire?"
"J'ai le cerveau qui va exploser"

La conversation s’arrêta là comme toujours, on passe a autre chose en attendant la prochaine explosion de complexes.

-"Meuf, au fait on va au bar pi pour la fin du monde?"

09/12/2012

Je suis écorchée vive, les salauds ils ont eu ma peau!
Gribouilleuse de lignes, trafiquante de mots, rimailleuse d'occasion, tritureuse d"émotions, ...à tous les maux des mots...ambiance glauq'n roll.
-Pascal Reverchon

sauve-toi, la vie t'appelle

c'est pas écrit sur ma figure pourtant je suis une peste pleine de rancunes. Des rancunes maladives envers moi-même. Puis après je me lasse, c'est pas si grave après tout. Je prend un train, je vais de l'avant et ça me passe. Je m'assis sur un banc et je me force à penser... les minutes passent et je me lasse des questions existentielles qui daignent envenimer mon esprit.   Me remettre la question Qui suis-je ? Qui puis-je? Je me dissèque, tu mdis que c'est con. C'est chiant, inutile, une fuite du présent...une protection face au bonheur simplet qui lui, demande une réelle attention et une cure journalière. 
Mais voilà jsuis toujours assise sur ce banc. Je décide alors de prendre un vol sur air silence. 



j’étale mon passé
tel une pâte brisée
je décrypte les blessures
lancinantes et/ou inhérentes
je tamise l’hier aux griffes
champollion sur mon divan
à recomposer mes imparfaits
démultiplier sur mes noirs
les dégoûts et les douleurs

je me pêle-mêle
je m’informelle
la folie douce me susurre
de quitter la salle d’attente
c’est la déraison que je kiffe
dégénérer à contrevent
piétiner les contes de fées
échapper au laminoir
revendiquer mon droit de branleur

le grand soir s’est éteint

un jour à 22 heures

pendant la pub

et y a plus d’heure

dans mon isoloir

je suis fermé
cause de travaux
j’ai des affres plein la bouche
repeindre l’intérieur
changer le papier délavé
aux larmes puériles
dans la froideur tombale
de mon catafalque

j’aurais savé
j’serais jamais né
c’est ma fête
récluse à perpète

tu vois j’ai la violence
comme dernière chance
et les chimères
dissoutes à l’alcool amer
accrochez vos ceintures
je fonce dans le dur
tout m’emmerde (ad libitum)
la vie mais surtout l’homme

-Pascal Reverchon

figée dans une moue éternelle

Daylight licked me into shape
I must have been asleep for days
And moving lips to breathe her name.
I opened up my eyes
and found myself alone, alone
Alone above a raging sea
that stole the only girl i loved
and drowned her deep inside of me.



08/12/2012

Aujourd'hui je suis allée à un enterrement.
Correction.
Aujourd'hui j'ai feint d'aller à un enterrement.

Alors voilà, j'étais tout à l'heure assise sur le pied de la gare, avec un habit noir pour plutard se fondre  dans la masse triste et molle de proches, d'amis fidèles et d'âmes coupables. Je rentrai dans le train avec détermination, quelques larmes coulaient mais sans trop s'attarder sur mon expression faciale qui elle, semblait paralysée.
 Mais voilà, les trains avaient un retard de cent minutes. Ma détermination restait gravée dans mon état d'esprit et se laissait interrompre par des climaxes à chaque fois que je regardais l'heure.
10.32: The next stop is Richmond. Doors opening
Je fais quoi, je vais où?
Je marchai vers le centre où se projetait un film de Volker Schlöndorff en plein air. C'était magique. Je m'avançai grellotant de partout, mais toujours paralysée, calme et déterminée.
bam bam bam bam bam bam AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIH
Je reconnu le film instentanément. The tin drum. Mon préféré. Je m'assis émerveillée par ces scènes si pures, si animales. Si vraies. 
12.15: les paysages s'accumulent mais je n'arrive pas à détourner le regard du journal. SCOOP: WILLIAM AND KATE ARE HAVING A BABY. 
Je ne reconnais pas cet état d'esprit dans lequel je m'étais refourguée. J'étais si calme, rassurée par le ciel bleu. J'étais sensible à tout. Je crois avoir pris 5 trains en tout...une fois l'enterrement terminé, je commençai doucement à me diriger vers la gare pour contempler la possibilité de retourner à l'université. 
Le reste de l'histoire est brouillé, ce fut un retour précipité mais calme pour autant. J'avais hâte de rentrer. Des larmes continuaient à couler mais je su que ce fu un des plus beaux jours de ma vie. 

14/11/2012


My eyes have no memory; 
my steps, no plan.

{Simone de Beauvoir, America Day By Day}

13/11/2012

Finalement, la tristesse est chaleureuse et confortable. On s'y trouve bien, mais on ne s'y trouve point. Se plaindre et se morfondre devient rapidement une habitude et nous donne une excuse pour se réfugier dans un passé plus prospère. On se dit que finalement, l'école n'était pas si mal... on devait rien choisir, juste obéir et s'y retrouver en dehors en tant qu'anarchiste si ça nous chantait. Puis après on se rend compte que ça nous a juste appris les modalités de l'échec, de l'humiliation, de la clope et du suicide.
Une fois le bac dans la poche, on s'attend tous à être éclairé et illuminé.
On voit un peu mieux l'avenir, parce qu'il y en a pas.
Reste le néant, une tristesse, une vérité qui nous dévorent.
La tristesse est maladive et dévore l'humanité de l'intérieur avec ses allures de confort et de chaleur. Elle grandit, se forme et digère nos mornes pensées pour devenir un monstre qui n'attend qu'une seule chose: déchirer cette parois si fragile et animalière qu'est l'esprit sain et rationnel pour pouvoir crier. Pour après se refourguer vers l'intérieur et hiberner jusqu'à la prochaine crise.
On se haït nous-même sans trop savoir pourquoi.
Finalement la tristesse n'est qu'une peur de l'inconnu, de l'indépendance, de l'impuissance et du peu de liberté qui nous est offert. On emmerde une dernière fois la société pour après tourner en rond et se retrouver à la case départ. Un microcosme, une bulle plutôt, où le reste du monde nous pointe du doigt dans notre désespoir irrationnel et inutile. 
On cherche une solution, puis on se souvient de des courses de noël. On devient gros, moche et gris et on se souvient qu'avant on avait des projets.

Je ne sais pas, je ne suis plus.
Je ne sais plus, je suis rien.

12/11/2012

L'inconscient se venge la nuit. Je ne dors plus pour le fuir. Puis je me réveille et je pleurs de m'être abandonnée à la fatigue.

11/11/2012


Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourself.
Choose your future.
Choose life.

-Trainspotting

08/11/2012


Ecouter la pluie et relire Dylan Thomas,
Insulter la vie et cracher sur le sol,
Allumer une cigarette pendant une crise d'ashme,
Ecraser ses regrets sur le coin du cendrier,
Faire de longues études sans rien en espérer,
Rêver dans les transports histoire de s'aérer.

Je cultive l'échec depuis des années.

04/11/2012

la fenêtre




Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. 
Par-delà des vagues de toits, j'aperçois une femme mûre, ridée déjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais. Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j'ai refait l'histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. 
Si c'eût été un pauvre vieux homme, j'aurais refait la sienne tout aussi aisément. 
Et je me couche, fier d'avoir vécu et souffert dans d'autres que moi-même. 
Peut-être me direz-vous: "Es-tu sûr que cette légende soit la vraie?" Qu'importe ce que peut être la réalité placée hors de moi, si elle m'a aidé à vivre, à sentir que je suis et ce que je suis?

-Baudelaire

03/11/2012

L'inverno è freddo, la mia disperazione è tiepida.
Les hivers me font vomir des mots de chagrin.
L'hiver me fait penser.
Je recycle mon chagrin

Je n'écris plus. On m'a enlevé le pouvoir de pleurer aux travers de paroles, qui maintenant semblent molles, sèches et vides de sens. Mon stylo noir ne me reconnait plus.
On m'a retiré la capacité de filmer, d'espionner, d'examiner tout autour de moi.
Je me regarde moi-même. C'est effrayant et dégoûtant à la fois. Je suis seule face à un faire face inévitable.
Les paroles, les images 3D se brouillent automatiquement au contact de ma vision. Je ne sais plus. Je ne suis plus. Je marche nue de l’intérieur et personne ne s'en aperçoit, excepté moi-même. Je m'épie de l'intérieur avec un regard extérieur et je juge. Je juge une nudité effrayante et vide. Vide de rêves..vide de sens.
Je n'accorde plus d'intentions à mes pensées, à mes notes, je les laisse pleurer des larmes d'encre jusqu'à ce qu'elles se noient dans un chagrin noir. Je me noie à mon tour dans des activités grotesques et superficielles qui placent l'inconscience sur un pied d'estale.

Je ne sais plus, je ne suis plus. Je suis un gros bordel

18/10/2012

14/10/2012

thoughts of the day


je suis une cinéphile facile
le son est un peu pixelisé
cette musique manque de surprise
c'est une fille des temps modernes à l'aise dans ses paradoxes
Ma tête est dévisagée
La réalité n'est vraiment plus ce qu'elle était
Je m'écroule en moi-même
Tu sens la nuit
J'arrive, mais pas tout de suite

ça fait cheesy tebé

05/10/2012

Une libération peut souvent s’avérer être jouissive que dans les premiers instants, ceux de la fuite. Le manque et le regret la précèdent et laissent place à un faire face inévitable avec soi-même. Le manque est ensuite nourrit par la peur et l'anxiété. Cette libération en question n'est finalement qu'un paradoxe aux allures inoffensives et abstraites.



02/09/2012

"je t'aime"

échec d'envoi de sms, rechargez votre carte avant le 31 décembre

26/08/2012

I've been re-reading some of my older posts and realised how unbelievably bipolar I seem to be, or just you know, a really self absorbed tortured teenager.

25/08/2012

I think I might be starting to fall in love.
What a strange feeling it is. 
It is like everything around me is floating in the midst of chaos. whilst I am held captive in a bubble in Wonderland


02/06/2012

all of the postponed emotions have resurfaced. I feel nauseous. Lost into a void of silence and sadness.

18/05/2012

kubrick has startled me,
startled, yes that is the word.
His concept is something that I've been writing about and searching for for over two years
without knowing him

yes, startled, that is the word.

17/05/2012

Ora bisogna abbandonarsi e dormire più che si può. Dormire?...
Si crede sempre che sia il fondo dello squallore quello che si è toccato. Chissà se esistono delle forze per andare più giù. Delle strane forze, e la prossima volta scendere più in basso. C'è un momento in cui si è veramente soli. Quando si arriva in fondo a ciò che siamo di orrendo, di squallido. Ma in fondo, proprio in fondo in fondo. 
Il dolore stesso non vi risponde più. Gli occhi sono asciutti perché lí c'è il deserto. Strano, non cè neanche il dolore nella solitudine, quella vera. Gli occhi sono asciutti. E Allora bisogna risalire da quel fondo... piano piano bisogna ritornare tra gli uomini. Non c'è niente da fare. Bisogna ritornare con gli uomini... anche per piangere.

16/05/2012


- Où allez-vous, jeunes gens, où allez-vous, étudiants, qui battez les rues, manifestant, jetant au milieu de nos discordes la bravoure et l'espoir de vos vingt ans ?
- Nous allons à l'humanité, à la vérité, à la justice !


Zola, Lettres a la jeunesse

01/05/2012

society and its -isms


We are being brought up to live through the exact same fear. An entire generation is being lost in the hope that it will generate a new system for the generation above it. We are the inbetweeners.
I am going to university to learn about a system that is rotting down. That is rotting society and that will slowly decompose. I am living for something that is doomed. That we all now will be doomed. Everything will change. And me? I am just a bystander who is insignificant to history. It is a sad realization. Even more so, seeing that the responsible generation, in other words, the rulers of society, have no idea what to do about it. They are relying on time and other people to come up with some additional effort and brain cells.

I am a great follower. Just give me some good material and I will follow it, idealise it, and fight for it. This is how history has brought up its pathetic inhabitants. Today, there is this huge urge to make us feel like we have to produce the material, this by an entire generation of avid followers: great economists, politicians, intellectuals. The only innovators are the engineers in technology. Are they the new makers of tomorrow? Do they have the power to change society and erase society’s shameful memory stick?

Today the problem does not lie in human morals, tolerance. The bigger issue is to find a worldwide system that can supply each and everyone. There is an urge to change the financial system. This will inevitably trigger the political system. Capitalism has done but fuel the notions of materialism, consumerism, lazyness and passive agressivity through technology. Today we do not know what to do. Nobody does.

The world is in quest of the perfect modal of capitalism…
Is it though? Is it capitalism at all?

Finance is becoming sexy. Finance should be boring. There is a need for a new way of looking at the economy, a new way of dealing with the relationship between society and the economy. Instead of focussing on the -isms, one should maybe reconsider the values and needs of a society. Yet, the -ism part of it is crucial, as it provides a system, a bullet point structure for us humans. 

28/04/2012

I thought I understood it, that I could grasp it, but I didn't, not really. Only the smudgeness of it; the pink-slippered, all-containered, semi-precious eagerness of it. I didn't realize it would sometimes be more than whole, that the wholeness was a rather luxurious idea. Because it's the halves that halve you in half. I didn't know, don't know, about the in-between bits; the gory bits of you, and the gory bits of me. (-Like crazy)


I thought that I understood it. But I didn't, not really.


Have you ever loved just for the beauty of it? Have you ever sunk your teeth into the apple? For the fruit's flavor Its sweetness and its zest Did you often get lost?.

25/04/2012

Une pureté qui dérange.


j'etais de trop.


je me réveillai grâce a une lueur. Un cadeau. Cette lueur créait un dessin dans la chambre a coucher. Un message peut-être. Elle tentait a s’échapper de l'obscurité. Cette lueur manifestait un lieu de doute, pareil à mon état d'esprit confus, vaguement inquiet. Je me levai. Un jaillissement vers le ciel. Un affalement plutôt. 

i sold you my soul. I want to be adored

i'm walking around with my head down.

I'm a goddamn coward, but then again so are you


Miss you terribly already, miss the space between your eyelids,where I'd stare through awkward sentences and avoid through awkward silence. Miss your teeth when they chatter, when we smoked out in my garden when we couldn't sleep for all the heat, soft talk began to harden. Miss your small hands in the palm of mine. And I, I hope for your life you forget about mine.. you forget about mine. Miss your teeth dug in my shoulder, as we rolled in early morning. Miss your arm dying beneath me, as I lay there simply yawning. Please forget me, you were right dear, I am cold and self-involved, and though  I'll miss you, recent lover, I am weak and therefore fold. Get distracted by my music, think of nothing else but art. I'll write my loneliness in poems, if I can just think how to start. Dot my i's with eyebrow pencils, close my eyelids, hide my eyes, I'll be idle in my ideals, think of nothing else but I. I, and I. And I, I hope for your life. You can forget about mine. Just forget about mine.

Oh, mine.

24/03/2012

2002: - "Anna, il y a des voleurs et des ouragan chez nous?".
          -"Non".

Aujourd'hui j'ai ete cambriolee.

20/03/2012

Dunque ci sei? Dritto dall'attimo ancora socchiuso?
La rete aveva solo un buco, e tu proprio da li?
Non c'e fine al mio stupore, al mio tacere.
Ascolta
come mi batte forte il tuo cuore.

19/03/2012


7.36: Je me levai. Merde, j'ai pas de chaussettes noires. Mamma, hai delle calze nere? Grazie. Tu veux que je t'emmène? Non merci, je préfère y aller seule. Met une veste, il fait froid dans les églises. Ah bon? Je mis une veste et m'en allai. Clac clac clac, mes chaussures sur les paves résonnent et se fondent dans les premiers bruits du matin qui peu a peu réveillent la ville entière. Clac clac, je marchai. Hellooo. Deux bourres assis sur le bord d'une maison. Hello. Hey, how are you? Going to a funeral?? ahah. Yes. Clac clac clac, je continuai a marcher. Puis j'entendis de loin: Sorryyy. Et je continuai mon chemin. Qu’est ce qu'on est suppose ressentir dans des moments comme ca? On pleure, on rigole? Je ne sais pas... alors je continue de marcher. Je prends mon carnet pour vérifier la carte que j'avais dessiné la veille. Je sors du tram, je tourne a gauche, puis la première a droite et j'arrive a la petite croix, rue Gabrielle. Clac clac. J'attends le tram. 

8. 50: Voila je pleure. Dans le tram en plus, génial. Il y a pleins de gens, pourtant je me sens seule, très seule. 

9.03: Mon portable vibre. Je suis presque a l'église. Yep moi aussi. Merde mais on a l'impression qu'on se donne un rendez-vous au fast food du coin. Comment est-ce qu'on doit répondre dans des situations comme ca? On écrit dans un langage soutenu avec des points a la fin de chaque phrase. Moi aussi j'y suis presque. Non ca ne sonne pas bien. Moi aussi. Voila, je sortis du tram avant de jeter un dernier coup d'œil a la carte. Je m'allumai une clope. Clac clac clac. il fait beau aujourd'hui, je contemple cette beauté. Clac clac clac. Voila je vois l'église au loin. Je suis beaucoup trop tôt. On peut arriver tôt aux enterrements ou est-ce que c'est comme les fêtes ou on ne peut pas se montrer avant 10 heures? Je m'assis sur le porche d'une maison et finis ma clope, je tournai le coin pour voir une cohue énorme au pied de l'église. Merde merde merde, je fais quoi? je vais ou? Je marchai tout droit et vis Julie. Je la pris dans mes bras, la serrai fortement contre moi, puis Dylan, son copain. Puis j'entendis une petite voix, "et moi?". C'était son petit frère. Puis viens la mère, le cousin, l'autre frère. Il manquait juste une personne. Le père. 

9.15: Bonjour, Georgia. Catherine. Enchante. Je suis une amie a Julie. Sa meilleure amie dit Dylan. Faut préciser. C'est un titre aujourd'hui.

9.17: arrive le cercueil. Il est beau hein? Il est beige. Ce n’est pas trop morbide. Hahahahahahah. Quoi? Mais regarde le prêtre! On dirait la vache milka! Julie continua son fou rire puis: On attend quoi? Les cloches de l'église. 

9.30: tout le monde entra dans l'église pour entendre le meilleur ami de Patrick chanter Over the rainbow en ce jour de la Sainte Patrick. Somewhere over the rainbow. Je me surpris en train de la murmurer. Mince! Je m'assis sur le bord, aux cotes de Natacha et de Dylan. Puis, arriva la vache milka qui avait un accent belge tres prononce. C'était moche. Le moment des discours arriva et en voyant Julie se diriger vers l'autel je remarquai une larme glisser sur ma joue. Sa voix tremblait au micro. C'était horrible. Tiens bon Julie. On le pensait tous. Tiens bon. "Souviens toi de la lune à Ronquieres". Tiens bon. 

Les heures passaient, le prêtre parla, chanta, un enfant se mit a pleurer lui aussi pendant que d'autres se mirent a rire nerveusement. L'atmosphère était bizarre. Personne ne semblait connaitre le code de conduite a un enterrement. Vint le moment de la croix. Haut, gauche, droite, bas. Merde non. Ah si. Haut gauche, droite, bas: Amen. 

11.00: Voila. C'est fini. Maintenant il faut laisser la place au temps pour nous guider dans l'acceptation. Tu vas ou Julie? Au crematorium! je te rejoint dans une heure. Clac clac clac, c'est par ou le local? A gauche! Georgia, on va acheter des clopes? Euh ok. Je vis une masse noire se diriger vers le local scout. C'était étrange. 

11.18: Voila, on est tous la. Je m'assis et vit mes amis rigoler. Ce n’était pas plus mal. 

14/03/2012

Ore 12.12: georgia puzzle.Alors, c'est comme ca que ca se passe... La vie. L'existence. La fine e il mio inizio. Il est mort tout seul. And we all try to swim through our contemporary sadness. Dans l'agonie. La douleur est une emotion etrange, elle te sourit vicieusement. Elle t'observe dans ton etat pitoyable. C'est intimidant. 


sembra che ci siano due persone quasi.. l'altro giorno ero al buio in camera mia e stavo piangendo.. pensavo a lui, ricordavo un sacco di cose.. pero ad un certo punto e come se il tempo si era fermato, e che il dolore era uscito di me, e mi stava guardando, mi stava guardando nel mio stato patetico.. era quasi intimidatorio.. provo quello.. e sembra questo la cosa la piu brutta.. quando il dolore ti corre indietro ti prende e ti chiude dentro di se... alla fine non ti ricordi neanche delle cose belle, della persona, ma pensi solo a questo dolore...


je suis devenue assez bonne dans la matiere.. je n'ai qu'a continuer de fuir, fuir loin de ma tete, de la douleur, et ca passera. Mais comme je dis assez souvent maintenant, je me mens tres souvent.
in a period of crisis, mankind rapidly sinks into depression




13/03/2012

the art exhibition is next week-sneak peak

05/03/2012

Mi sento di essere un evasa. Quella dello scappare e sempre stata la mia natura, che in un senzo e positiva ma e anche molto negativa. Perche scappando, scappo anche dalle responsabilita, quelle di tipo scolastice. Ci ho provato, ma sentivo che non ero io. Allora scappare e la mia natura. Sono una che scappa. C'e sempre questa voglia di scappare sempre, sempre, sempre. Scappare da dove mi si tiene sotto controllo, come quando partii per l'avventura alla costa. Anche li, scappare, andare! Credo che in fondo e la mia molla. Andare avanti, guidare. Curiosita del nuovo, del diverso. Mi e sempre interessato il diverso...perche lo sono anche io. Ho sempre avuto questo problema di identita. Non appartengo a nessun cultura al 100 %. Sono legata al Belgio con la lingua, pero niente di piu. Pero sono conosciuta come l'inglese... Nell frattempo quando vado in Ingliterra sono conosciuta come "la francese". Mi fa stare male sta cosa... Non sono nessuno, sono un prodotto di un esperimento di un unione non comune. Sono un esperimento umano. La mia identita era gia definita prima che ho acquistato un essenza. Penso che sia per quello che oggi, non mi sento leggata a niente. Non sono legata a nessun ideologia, a nessun partito, non ho niente da rispondere a nessuno. Leggo Marx come avrei letto Victor Hugo. Io non sono un intelletuale. Ho solo una curiosita, a volte anche fisica. Voglio andare avanti, cercare, cercare l'altro. Occuparmi di tutto quello che e diverso. Uscire dalle righe. Allora, cosa sono? So solo una cosa, e che ci sono. Sono un esistente. Sono qui, non l'ho celto, ci sono, semplicemente.


 L'homme nait sans raison, se prolonge par faiblesse et meurt par rencontre. 

03/03/2012

Ore 7.00: L'environement dans lequel je vis et me renferme est un microcosme. Je me sens seule et passive face a l'inevitable destin d'adaptation a la societe, a la nature humaine. Un sentiment repugnant qui se ravive en vergeulasses qui lentement m'entourent, se contournent et pourrissent, me pourrissent.
Ore 10.00: chi e il testimone silenzioso del mio sognio?
Ore 17.18: L'amore che provo per te e la mia schiavitu. Devo distaccharmi di questa emozione per non piu "essere" questo amore. Quando mi chiedi come sto vorrei risponderti che sto benissimo, che la mia testa e libera.
Ore 13.12: Niente resiste qui. E poi, tutto si ripete con le stesse parole, niente cambia, tutto si ripeta.



02/03/2012

Vorrei viaggiare nel mondo alla ricerca della verita

01/03/2012


Le idee sono importanti ma c'e anche la materia, e questa materia, proprio perche materia, ha anche le sue legge chimiche e fisiche, le sue leggi naturali. La materia sociale può essere manipolata e influenzata, cosi come una reazione chimica può produrre una variazione nella materia organica. 
Ora, la materia delle materie e l'uomo e la materia della materia delle materie e la società. L'idea quindi e che si può cambiare la società... Io voglio studiare perche mi sento, come dire, sono incaricata di una missione che e di agire sulla società, malata e distrutta, ingiusta fra l'altro, per cambiarla. 
Oggi si studia per diventare un consulente finanziario. Quella e roba che francamente non capisco... non e che ho voglia di fare un atteggiamento altruista, pero studiare per me e un compito per fine di contribuire alla società. Forse non e neanche ideologico, anzi sicuramente non lo e. Voglio in qualche modo restituire alla società quel che la società mi ha dato. 

-p 47, Tiziano Terzani.
 Quel senso di capire esattamente quello che scrive mi fa impressione... cioè provo proprio la stessa cosa. 



Ore 23.50: Questo senso di ribellione mi ha fatto allontanare dalla realtà, del mondo esterno. Mi richiudo sempre di più in me stessa. Mi caratterizza una grande paura di tutto e di tutti e al tempo stesso ho una voglia quasi incontrollabile di aprirmi e costruire. Da un mese al altro, da una settimana all'altra, e sempre più difficile a riconoscermi. Mi capita che durante uno, due, sei giorni non parlo con nessuno. Poi, bada poi, ritorno a gioire e proporre. Sto vivendo uno stato d’incontrollabile schizofrenia. 
Ore 9.01: L'inverno e freddo, la mia disperazione e tiepida.
Ore 10.12: Bisogna a riconoscere l'ingiustizia, smontarla e poi ci vuole una ribellione. Voglio capire un principio di fondo. La voglia di cambiare non può rimanere se sessa ma va comunicata. 
Ore 12.30: forse dovrei smettere di fare la voce grossa... se faccio la voce grossa, faccio capire  che sto male. Non mi faccio ascoltare, non mi faccio sentire

29/02/2012

I miei occhi giacciono in fondo al mare nel cuore delle alghe e dei corali


Voglio ribellarmi, prima di abituarmi alla fatalità di questa società... poi ci ripenso e mi confondo. Non so chi o cosa credere... e difficile pensare quando l'informazione la più basica e controllata da chissà chi, chissà dove. Pero, quando si tratta di questione etiche e morali, sono obbligata ad almeno pensarci. Cioè, non posso rimanere sconfitta, indifferente: devo agire. Questo e il dovere dell'uomo secondo me, finche un giorno, l'uomo non dovrà neanche pensarci, perche il mondo sarà giusto, libero e riconoscerà la sua bellezza.  Invece, oggi, la natura non sta vincendo, la stiamo rovinando. La natura umana la sta rovinando. Pero, e troppo facile dirci: vabbe, ma la natura umana non si può cambiare... Quindi, invece di abituarci all'ingiustizia, dobbiamo essere partigiani. Siamo giovani, forti, e utili. Oggi, una generazione intera e stata distrutta dalla crisi, non può costruirsi una famiglia, una vita per paura di perdere il lavoro, per paura di non trovare da mangiare. Allora, pensiamo di maniera costruttiva e intelligente, cos'e che si puo fare? Che cosa possiamo fare per ridare alla gente il diritto di avere le cose le più basiche per vivere? La coscienza c'e l'abbiamo tutti, non bisogna avere una nuova macchina per pensare, i pensieri non si rubano, non si comprano. Allora, pensiamo
«I personaggi e i fatti sono immaginari, ma autentica è la realtà che li produce»
-Francesco Rosi

Un film e sempre un opera d'arte, non riproduce mai la realtà cosi com'e, ma attraverso un certo sguardo, un certo taglio interpretativo; la reinventa questa realtà, la trasfigura e la carica di senso.

27/02/2012




Thoughts of the day:
-Sartre
-Carlo Levi
-Duty
-conflicts

Ore 7.40: I stop my left hand against my cheek, I pull the skin; I grimace at myself. People who live in society have learnt how to see themselves in mirrors, as they appear to their friends. I have no friends, is that why my flesh is so naked? I can do nothing more except wait for nightfall. 

Ore 9.50: Lo Stato-idolo e dunque il segno insieme del bisogno di rapporti umani veri, e della incapacità a istituirli liberamente - della natura sacra di questi rapporti e della incapacità a differenziarli senza inaridirli: e il segno sopratutto del terrore dell'uomo che e nell'uomo. Terrore di se, che ne fa la più radicata delle idolatrie, poiché la fonte né e sempre presente, la più mostruosa perche tutta umana. Ma essa presuppone il sensa di una assoluta identità degli uomini, e lo spavento della impossibilita di distinguersi come persone: il senso della massa, dell'umanità informe, ove ogni limite individuale e arbitrario, perche gli individui non hanno confini reali. L'opposto di ciò e l'individualismo astratto, dove e perso ogni senso di comunità, e ove non solo lo Stato non e deificato, ma neppure esiste, poiché non esistono passioni, Questo ateismo e altrettanto mortale di quella idolatria. Non serve essere liberi dalle passioni, ma liberi nelle passioni. Poiché la passione e il luogo del contatto dell'individuo con l'universale indifferenziato, e il fecondo sonno immortale, l'eterno ritorno a un indistinto anteriore - e il problema e essere se stessi, essere liberi, in questo ritorno necessario. L'individualismo astratto, la fuga dalla passione, l'incapacità di dormire, e aridezza.

Ore 12.30: The nausea is taking over. I am alone, just waiting for the night to fall, slowly, just waiting.

Ore 14.45: Je suis veule, alanguie, obscène, digérant, ballotant de mornes pensées. J'étais de trop. Heureusement je ne le sentais pas, je le comprenais surtout, mais j'étais mal a l'aise parce que j'avais peur de le sentir (encore a présent j'en ai peur. J'ai peur que ca me prenne par derrière de ma tête et que ca ne me soulève comme une lame de fond). Je rêvais vaguement de me supprimer, pour anéantir au moins une de ces existences superflues. Mais ma mort même eut été de trop. De trop, mon cadavre, mon sang sur ces cailloux, entre ces plantes, au fond de ce jardin souriant. Et la chaire rongée eut été de trop dans la terre qui l'eut reçue et mes os, enfin, nettoyés, écorces, propres et nets comme des dents eussent encore été de trop: j'étais de trop pour l'éternité. 

Ore 17.00: L'homme est responsable. Il est condamné a être libre. C'est mal se poser le problème de la liberté que de le poser dans l'abstrait, car nous somme toujours "en situation" (engages dans une situation donnée et non pas disponibles), ce qui nous oblige à choisir mais fonde notre liberté. Comme l'ouvrier a prise sur la matière, l'homme a prise sur le  réel, par l'action. L'acte authentique est celui par lequel il assume sa situation, et la dépasse en agissant. Nos actes, nos actes seuls nous jugent, et ils sont irréversibles; en vain pourrions-nous invoquer de bonnes intentions, ou l'idée que nous faisions de nous-mêmes: ce ne serait la que mauvaise foi, dénoncée par le témoignage de la conscience d'autrui, dont l'existence même apparait comme une hantise insupportable. 

23/02/2012


senior memory...

L’être et le néant

« Celui qui veut être aimé ne désire pas l’asservissement de l’être aimé. Il ne tient pas à devenir l’objet d’une passion débordante et mécanique. Il ne veut pas posséder un automatisme, et si on veut l’humilier, il suffit de lui représenter sa passion comme le résultat d’un déterminisme psychologique : l’amant se sentira dévalorisé dans son amour et dans son être. […] Ainsi l’amant ne désire-t-il pas posséder l’aimé comme on possède une chose. Il réclame un type spécial d’appropriation. Il veut posséder une liberté comme liberté.
Mais, d’autre part, il ne saurait se satisfaire de cette forme éminente de la liberté qu’est l’engagement libre et volontaire. Qui se contenterait d’un amour qui se donnerait comme pure fidélité à la foi jurée ? Qui donc accepterait de s’entendre dire : « Je vous aime parce que je me suis librement engagé à vous aimer et que je ne veux pas me dédire ; je vous aime par fidélité à moi-même ? » Ainsi l’amant demande le serment et s’irrite du serment. Il veut être aimé par une liberté et réclame que cette liberté comme liberté ne soit plus libre. Il veut à la fois que la liberté de l’Autre se détermine elle-même à devenir amour – et cela, non point seulement au commencement de l’aventure, mais à chaque instant – et, à la fois, que cette liberté soit captive par elle-même, qu’elle se retourne sur elle-même, comme dans la folie, comme dans le rêve, pour vouloir sa captivité. Et cette captivité doit être démission libre et enchaînée à la fois entre nos mains. Ce n’est pas le déterminisme passionnel que nous désirons chez autrui, dans l’amour, ni une liberté hors d’atteinte mais une liberté qui joue le déterminisme passionnel et qui se prend à son jeu ».

19/02/2012

Lucian Freud startled me. I finally truly understand Sartre's nausea.

14/02/2012




Thoughts of the day

-Songs:

 hey joe Patti Smiths
I only know what I know now James Blake

-Thoughts and memories:

L'isterismo di una societa, della condizione umana
L'age de la raison

Mi e passata la voglia di stare qui. 

Sai, mi hanno bocciato.
Ma che c'entra che ti hanno bocciato con il fatto che non vuoi partire piu?
Non c'entra niente.
Allora scendi!
Ciao.
Ma che cazzo vuol dire ciao?!
... La scena continua con Matteo che torna a Roma per un motivo che non sa neanche lui. Il motivo e che cerca la sicurezza delle regole e di un ambiente familiare. 


Ore 23:59: sono delusa. 


07/02/2012

On a cold  and rainy day, I like to listen to these at the same time...

28/01/2012

26/01/2012

A conclusion to my earlier thoughts on the notion of infinity, 


"Whatsoever we imagine is finite. Therefore there is no idea or conception of any thing we call infinite. No man can have in his mind an image of infinite magnitude nor conceive infinite swiftness, infinite time, or infinite force, or infinite power. When we say any thing is infinite, we signify only, that we are not able to conceive the ends, and bounds, of the things named; having no conception of the thing, but of our own inability.And therefore the name of God is used, not to make us conceive him; (for he is incomprehensible; and his greatness and power are inconceivable) but that we may honour him."


-Thomas Hobbes, "Leviathan", 1651

23/01/2012

L'illuminazione, e il fatto di essere capace di riconocere il mondo cosi com'e. Cioe, riconocere la sua perfezione.
Sembra che l'unica rivoluzione che puo servire e la rivoluzione dentro di noi
Thoughts of the day:


-manifesto del futurismo
-zeitgeist
-la bellezza-Marco Tulio Giordana


Ore 13.20: Creare una società nuova. Quello sarebbe l'ambizione della nostra generazione. Una generazione che non ci capisce nulla alla moralità e ai bisogni (umani dico non materiali). Un dilemma che mi fa impressione. Certo, noi la giustizia la vogliamo, pero questa giustizia moderna sul materialismo e sulla liberta non m'ispira. 
Dico che, dopo la rivoluzione nel Medio Oriente per una democrazia (meritata), pensavo che l'Occidente sarebbe stato ispirato del coraggio di quei paesi e dei loro abitanti... sembra che l’ha tradito in una specie di debolezza.
Certo, non tutti, ma una grande maggioranza della nostra generazione sembra di non capire il vero significato dell’ideologia (oppure se lo e scordato), dei diritti umani. Ma come? Com'e che dopo gli anni di piombo, le guerre, e dopo le conseguenze del 1929 sulla nostra società, com'e che l'umanità e tornata indietro? Sembra che l'economia ci rende deboli, anzi, ci rende ignaro.



Mi fa pensare a una cosa, l'esistenza, e il suo rapporto con la bellezza. In fondo tutte le cose, anche le cose peggiori una volta fatte, si trovano una logica, una giustificazione per il solo fatto di esistere. Fanno ste case schifose, ecc la gente ci va abitare, ci mette, le tendine, la televisione, dopo un po’ tutto fa parte del paesaggio, c'e esiste. Nessuno si ricorda più di com’era prima. Non ci vuole niente a distruggere la bellezza. 
Allora, invece della lotta politica, della coscienza di classe, bisognerebbe ricordare alla gente che cos'e la bellezza ed aiutarla a riconoscerla, difenderla. Da quello scende giù tutto il resto. 





Oggi ho sentito la voce della primavera


Oggi ho sentito la voce della primavera. Alcune volte mi e capitato di voler imprigionare dei grilli solamente per poter ascoltare la loro voce e scordarmi del periodo oscuro che e l'inverno. Un periodo che mi faceva piangere da piccola. 

18/01/2012

 Art exam tomorrow, this is some of the footage from a video i am making 





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