25/12/2012

Encounter in the bus-christmas day:
-"Hello, oh thank you for the seat, you are so kind."
-"No problem..."
-"You remind me of my granddaughter"
-"Oh really, why is that?"
-"You're sad looking"

18/12/2012

Thoughts of the day:

-"Georgia, I don't get it why you are so stressed. It's strange. Well, when i was your age I was very stressed too. Then again, I used to work in a factory" Dad
-"Putin j'ai vraiment besoin d'un psy"
"Je pense que vu la société dans laquelle on vit on en a tous besoin"
-"J'en ai marre d'être un voyeur. je regarde les gens, je les observe, je les comprends, je les analyse. Ca me rassure, mais au final je ne participe pas.Je suis là assise sur un banc à observer. Je suis passive"
-"Moi je vote pour la liberté!"étranger
-"C'est dur d'y penser, d'en parler sans avoir l'air d'une adolescente torturée"
-En fait plutard, je veux devenir l'homme sur la pancarte du métro avec écrit "succès" à côté. Il a l'air heureux
-"et puis dire la société la société. C'est assez vaste et abstrait, surtout aujourd'hui. C'est quoi la société d'aujourd'hui? C'est qui? Qui est le bourreau qui te dicte quoi faire?"
"J'ai le cerveau qui va exploser"

La conversation s’arrêta là comme toujours, on passe a autre chose en attendant la prochaine explosion de complexes.

-"Meuf, au fait on va au bar pi pour la fin du monde?"

09/12/2012

Je suis écorchée vive, les salauds ils ont eu ma peau!
Gribouilleuse de lignes, trafiquante de mots, rimailleuse d'occasion, tritureuse d"émotions, ...à tous les maux des mots...ambiance glauq'n roll.
-Pascal Reverchon

sauve-toi, la vie t'appelle

c'est pas écrit sur ma figure pourtant je suis une peste pleine de rancunes. Des rancunes maladives envers moi-même. Puis après je me lasse, c'est pas si grave après tout. Je prend un train, je vais de l'avant et ça me passe. Je m'assis sur un banc et je me force à penser... les minutes passent et je me lasse des questions existentielles qui daignent envenimer mon esprit.   Me remettre la question Qui suis-je ? Qui puis-je? Je me dissèque, tu mdis que c'est con. C'est chiant, inutile, une fuite du présent...une protection face au bonheur simplet qui lui, demande une réelle attention et une cure journalière. 
Mais voilà jsuis toujours assise sur ce banc. Je décide alors de prendre un vol sur air silence. 



j’étale mon passé
tel une pâte brisée
je décrypte les blessures
lancinantes et/ou inhérentes
je tamise l’hier aux griffes
champollion sur mon divan
à recomposer mes imparfaits
démultiplier sur mes noirs
les dégoûts et les douleurs

je me pêle-mêle
je m’informelle
la folie douce me susurre
de quitter la salle d’attente
c’est la déraison que je kiffe
dégénérer à contrevent
piétiner les contes de fées
échapper au laminoir
revendiquer mon droit de branleur

le grand soir s’est éteint

un jour à 22 heures

pendant la pub

et y a plus d’heure

dans mon isoloir

je suis fermé
cause de travaux
j’ai des affres plein la bouche
repeindre l’intérieur
changer le papier délavé
aux larmes puériles
dans la froideur tombale
de mon catafalque

j’aurais savé
j’serais jamais né
c’est ma fête
récluse à perpète

tu vois j’ai la violence
comme dernière chance
et les chimères
dissoutes à l’alcool amer
accrochez vos ceintures
je fonce dans le dur
tout m’emmerde (ad libitum)
la vie mais surtout l’homme

-Pascal Reverchon

figée dans une moue éternelle

Daylight licked me into shape
I must have been asleep for days
And moving lips to breathe her name.
I opened up my eyes
and found myself alone, alone
Alone above a raging sea
that stole the only girl i loved
and drowned her deep inside of me.



08/12/2012

Aujourd'hui je suis allée à un enterrement.
Correction.
Aujourd'hui j'ai feint d'aller à un enterrement.

Alors voilà, j'étais tout à l'heure assise sur le pied de la gare, avec un habit noir pour plutard se fondre  dans la masse triste et molle de proches, d'amis fidèles et d'âmes coupables. Je rentrai dans le train avec détermination, quelques larmes coulaient mais sans trop s'attarder sur mon expression faciale qui elle, semblait paralysée.
 Mais voilà, les trains avaient un retard de cent minutes. Ma détermination restait gravée dans mon état d'esprit et se laissait interrompre par des climaxes à chaque fois que je regardais l'heure.
10.32: The next stop is Richmond. Doors opening
Je fais quoi, je vais où?
Je marchai vers le centre où se projetait un film de Volker Schlöndorff en plein air. C'était magique. Je m'avançai grellotant de partout, mais toujours paralysée, calme et déterminée.
bam bam bam bam bam bam AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIH
Je reconnu le film instentanément. The tin drum. Mon préféré. Je m'assis émerveillée par ces scènes si pures, si animales. Si vraies. 
12.15: les paysages s'accumulent mais je n'arrive pas à détourner le regard du journal. SCOOP: WILLIAM AND KATE ARE HAVING A BABY. 
Je ne reconnais pas cet état d'esprit dans lequel je m'étais refourguée. J'étais si calme, rassurée par le ciel bleu. J'étais sensible à tout. Je crois avoir pris 5 trains en tout...une fois l'enterrement terminé, je commençai doucement à me diriger vers la gare pour contempler la possibilité de retourner à l'université. 
Le reste de l'histoire est brouillé, ce fut un retour précipité mais calme pour autant. J'avais hâte de rentrer. Des larmes continuaient à couler mais je su que ce fu un des plus beaux jours de ma vie. 

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