27/02/2012




Thoughts of the day:
-Sartre
-Carlo Levi
-Duty
-conflicts

Ore 7.40: I stop my left hand against my cheek, I pull the skin; I grimace at myself. People who live in society have learnt how to see themselves in mirrors, as they appear to their friends. I have no friends, is that why my flesh is so naked? I can do nothing more except wait for nightfall. 

Ore 9.50: Lo Stato-idolo e dunque il segno insieme del bisogno di rapporti umani veri, e della incapacità a istituirli liberamente - della natura sacra di questi rapporti e della incapacità a differenziarli senza inaridirli: e il segno sopratutto del terrore dell'uomo che e nell'uomo. Terrore di se, che ne fa la più radicata delle idolatrie, poiché la fonte né e sempre presente, la più mostruosa perche tutta umana. Ma essa presuppone il sensa di una assoluta identità degli uomini, e lo spavento della impossibilita di distinguersi come persone: il senso della massa, dell'umanità informe, ove ogni limite individuale e arbitrario, perche gli individui non hanno confini reali. L'opposto di ciò e l'individualismo astratto, dove e perso ogni senso di comunità, e ove non solo lo Stato non e deificato, ma neppure esiste, poiché non esistono passioni, Questo ateismo e altrettanto mortale di quella idolatria. Non serve essere liberi dalle passioni, ma liberi nelle passioni. Poiché la passione e il luogo del contatto dell'individuo con l'universale indifferenziato, e il fecondo sonno immortale, l'eterno ritorno a un indistinto anteriore - e il problema e essere se stessi, essere liberi, in questo ritorno necessario. L'individualismo astratto, la fuga dalla passione, l'incapacità di dormire, e aridezza.

Ore 12.30: The nausea is taking over. I am alone, just waiting for the night to fall, slowly, just waiting.

Ore 14.45: Je suis veule, alanguie, obscène, digérant, ballotant de mornes pensées. J'étais de trop. Heureusement je ne le sentais pas, je le comprenais surtout, mais j'étais mal a l'aise parce que j'avais peur de le sentir (encore a présent j'en ai peur. J'ai peur que ca me prenne par derrière de ma tête et que ca ne me soulève comme une lame de fond). Je rêvais vaguement de me supprimer, pour anéantir au moins une de ces existences superflues. Mais ma mort même eut été de trop. De trop, mon cadavre, mon sang sur ces cailloux, entre ces plantes, au fond de ce jardin souriant. Et la chaire rongée eut été de trop dans la terre qui l'eut reçue et mes os, enfin, nettoyés, écorces, propres et nets comme des dents eussent encore été de trop: j'étais de trop pour l'éternité. 

Ore 17.00: L'homme est responsable. Il est condamné a être libre. C'est mal se poser le problème de la liberté que de le poser dans l'abstrait, car nous somme toujours "en situation" (engages dans une situation donnée et non pas disponibles), ce qui nous oblige à choisir mais fonde notre liberté. Comme l'ouvrier a prise sur la matière, l'homme a prise sur le  réel, par l'action. L'acte authentique est celui par lequel il assume sa situation, et la dépasse en agissant. Nos actes, nos actes seuls nous jugent, et ils sont irréversibles; en vain pourrions-nous invoquer de bonnes intentions, ou l'idée que nous faisions de nous-mêmes: ce ne serait la que mauvaise foi, dénoncée par le témoignage de la conscience d'autrui, dont l'existence même apparait comme une hantise insupportable. 

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