09/12/2012

sauve-toi, la vie t'appelle

c'est pas écrit sur ma figure pourtant je suis une peste pleine de rancunes. Des rancunes maladives envers moi-même. Puis après je me lasse, c'est pas si grave après tout. Je prend un train, je vais de l'avant et ça me passe. Je m'assis sur un banc et je me force à penser... les minutes passent et je me lasse des questions existentielles qui daignent envenimer mon esprit.   Me remettre la question Qui suis-je ? Qui puis-je? Je me dissèque, tu mdis que c'est con. C'est chiant, inutile, une fuite du présent...une protection face au bonheur simplet qui lui, demande une réelle attention et une cure journalière. 
Mais voilà jsuis toujours assise sur ce banc. Je décide alors de prendre un vol sur air silence. 



j’étale mon passé
tel une pâte brisée
je décrypte les blessures
lancinantes et/ou inhérentes
je tamise l’hier aux griffes
champollion sur mon divan
à recomposer mes imparfaits
démultiplier sur mes noirs
les dégoûts et les douleurs

je me pêle-mêle
je m’informelle
la folie douce me susurre
de quitter la salle d’attente
c’est la déraison que je kiffe
dégénérer à contrevent
piétiner les contes de fées
échapper au laminoir
revendiquer mon droit de branleur

le grand soir s’est éteint

un jour à 22 heures

pendant la pub

et y a plus d’heure

dans mon isoloir

je suis fermé
cause de travaux
j’ai des affres plein la bouche
repeindre l’intérieur
changer le papier délavé
aux larmes puériles
dans la froideur tombale
de mon catafalque

j’aurais savé
j’serais jamais né
c’est ma fête
récluse à perpète

tu vois j’ai la violence
comme dernière chance
et les chimères
dissoutes à l’alcool amer
accrochez vos ceintures
je fonce dans le dur
tout m’emmerde (ad libitum)
la vie mais surtout l’homme

-Pascal Reverchon

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