30/12/2011

un bruit étouffé par une musique. Ou plutôt une musique étouffée par un bruit

 Un train, une chose commune, banale qui cependant peut tuer. 


 La première fois que le monde vit ce film, la toute première fois qu'il vit un mouvement d'un objet commun surgir d'un mur blanc, il paniqua. L'association de ces deux aspects physiques était surréaliste. 

L'arrivée du train surprend, par ces bruitages, sa musique alarmante signalant l'arrivée de notre chevalier d'assaut.

Lorsque le monde vit cette arrivée banale accompagnée d'une musique joyeuse, il se transforma en une cohue rattachée à un brouhaha incandescent. Une peur collective de l'inconnu et de la mort émergea soudainement. Puis, passée les 50 secondes semblables à 50 heures, la cohue qui réalise qu'elle fait partie d'un public, s'émerveilla et rigola. La naissance du cinéma est donc rattachée à la naissance de la psychologie de foule. 












Le cinéaste est un voyeur. La camera, c'est un peu comme le trou de la serrure de la chambre de nos parents. On les espionne, c'est dégoutant, on se sent coupable, mais on ne peut pas détourner le regard. Cela fait des films, des crimes-et des réalisateurs, des criminels. C'est un métier illegal.

24/12/2011


-Auguri!
-grazie, anche a te piccola...
-come stai?
-bene grazie, ho un piccolo raffreddore
-mannaggia...
-come sta tua sorella?
-bene bene, adesso ha suo appartamento, quindi si, sembra che sta bene
-mi fa piacere che e indipendente... pero sai, tu sei piu forte, sai quello che vuoi nella vita. Sei più coraggiosa... come tua nonna. Io invece sono debole. 
-Quello non te lo permetto. Non e giusto nonno, non sei debole. Sei forte, sta combattendo per la tua vita, per quelli che ami. Ti ammiro tanto sai...Adesso e normale che lasci gli altri occuparsi di te
-Mi sono occupato dei miei fratelli tutta la mia vita, adesso sono morti. Io sono rimasto solo... solo a combattere come dici tu... 
-No! non sei solo, non dire quello. La vita e bellissima... ti ricordi di quel giro in macchina sullo stretto a Messina? Ti ricordi di quanto era bello? Ti ricordi della bella nuotata che avevamo fatto a Rodia, di quanto eravamo felici? Sai, in questi momenti, quando sei giù, basta solo pensare ai tuoi ricordi.
Sai, a maggio vengo a trovarti, vengo sola a Messina per pochi giorni. Io non mi dimentico mai di te.. ti penso sempre nonno! Ti ricordi quando facevamo una passeggiata a Canneto e che mi dicevi: uuu guarda quel uomo, sembra un Baccalà con la camicia aperta e la panza al'aria! ahah, e quel uomo era tuo fratello
-Sono fiera che tu sia mia nipote..
-ma dai.. 
-sono serio, sei l'unica che mi parla cosi.. che mi parla con felicita, e con piacere.
-Sai nonno, ti amiamo tutti, e solo che lo dimostriamo tutti in modi diversi
-uu, mi stanno cadendo i denti, si sente?
-ahah, no nonno, non si sente proprio, 
-mah, menomale 
-adesso vado a mangiare
-ciao picciridda, tantissimi auguri, ti mando tanti baci
-anche io nonno! Ti chiamero domani mattina


20/12/2011

Je stagne



Mon incapacité à m'adapter aux conventions sociales et autres se retournera un jour contre moi. Je n’éprouve aucune haine, mais plutôt de la peine envers cet handicap. Je suis incapable de m’en débarrasser. Dire que je le fais par dégout ou même par mépris serait trop facile. Ca serait mentir à moi-même. Je ne comprends juste pas ce système. Je me contente de voir et de prendre en compte  ses limites. C’est donc la, et seulement la, que je régurgite un sentiment de nausée insoutenable, que je m’efforce de ravaler aussitôt. Cette même nausée me donne des maux de tètes atroces. En réalité, je suis perdue. Je ne trouve aucun domaine ou je pourrais peut-être exceller, m’adapter, trouver ma dignité, un sens a ma vie éphémère. Je ne le trouve pas, et c’est cela qui m’insupporte au plus profond de moi-même.

La vie je l’aime. Mais je la vie mal, a ce qu’on m’a dit. Je la fuis dans des livres, des idées, des dizaines de cafés au lait et des clopes. Et puis j’écris, je me lamente. Je me fatigue rien qu’à en parler.
Parce que je me mens à moi-même.

Constamment je me mens. Cette fatigue se traduis en pleurs, mais jamais en action, car je le répète, j’en suis incapable. Tout me parait inutile, sans but. Le futur proche me terrorise, je le fuis, et je me dis que le futur lointain me consolera.

Et puis la musique, les compliments, la reconnaissance d’une intelligence me réconforte. Mais je sens que cela me dégoute au final. On me dit, et on me répète que j’ai du « potentiel », que je pourrais faire de « grandes choses ». Mais dans quel but ? Et pourquoi ? Et en quoi cela me réconforterait ? Je ne suis pas prête à faire face à mon destin, à le prendre en main. Cependant je n’ai pas envie non plus de rester dans le système d’éducation superficiel, aussi connu sous le nom de « l’école ». Je veux crier sur les toits, crier de toutes mes forces.

Mais je reste calme, je me fous de tout, et je me plaints, et m’enferme dans une bulle aux apparences mystérieuses.  

19/12/2011

manchi....



Questo mondo è una meraviglia. Non c'è niente da fare, è una meraviglia. E se riesci a sentirti parte di questa meraviglia – ma non tu, con i tuoi due occhi e i tuoi due piedi; se Tu, questa essenza di te, sente d'essere parte di questa meraviglia – ma che vuoi di più, che vuoi di più? Una macchina nuova?
-Tiziano Terzani



Ho sempre sentito che avevo delle responsabilità. Quel senso del dovere, poi, che avevo sempre addosso, quel senso che, insomma, era giusto fare certe cose o non farle. Ma non ero io... era che non c'era niente di più importante nella mia vita, non c'era niente di più grande, sai... sono una che non ha mai fatto compromessi. Non ne ho avuto forse un grande bisogno, ma avevo una ripulsione per i compromessi e se questa la vuoi chiamare moralità, sì.

14/12/2011

L'aimant au coeur de pierre


Il y a cinq mois j'ai acheté un agenda. Il est noir, simple et moche. Je hais les agendas. Ce petit livre qui te guette de partout, te rappelant que tu dois écrire un travail écrit sur la myiase et trouver la définition de la vie pour le lendemain. Son regard pathétique qui contient une vague idée d'être utile, ou plutôt, de te faire sentir utile.Te rappelant que pour demain, tu dois retourner à ta vie mondaine, passive, bourrée de responsabilités futiles et insoutenables. Je hais les agendas.  Dans mon agenda à moi il y a des confettis en noir et blanc sur chaque jour férié de l'année. Ca te rappelle un vague souvenir de liberté. Une liberté illusoire qui te rappelle de ta vie matérialiste et répétitive.
Métro, boulot, dodo. 



Je hais les agendas. 




07/12/2011

mental breakdown
I'm bored. This life, this system, bores me. In fact, I am so bored, I could die. That's how bored I am. 

04/12/2011

between the devil and the deep blue sea





try and watch it without noticing the time passing by





deadlines


                           


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